Journaland - il est temps de mettre Le Point sur les i .

excès de questions, il vous reste zéro point sur votre carte de presse.

oh, désespoir..

en ce milieu d'après midi, après moulte réflexions et pensées, j'en suis arrivé aisément à me demander s'il n'est pas indispensable à notre cher hexagone que de procéder à l'élaboration d'une loi cocasse mais me paraissant indispensable :
l'interdiction, l'étanchéisation pure et simple de la politique avec les méthodes journalistiques, je m'explique :

le journaliste, de sa profession, est supposé rapporter des faits. Il peut également rapporter les réactions ou précisions de personnes directement ou indirectement concernées par ces faits. Il n'est pas supposé rapporter des informations, avis ou réactions par des personnes non concernées par ces faits.

pourtant, c'est ce qui arrive tous les jours dans les médias d'aujourd'hui : consultants, conseillers, spécialistes....

dans notre quotidien, la plupart des articles rédigés relatent d'avis, de conseils de personnes jugées spécialistes d'un domaine concernant les faits produits.

Certaines rédactions jugent ainsi acceptable de tendre vers une ligne éditoriale choisie, décidée, non neutre : je trouve qu'il s'agit d'un acte en contradiction directe avec l'un des fondements du journalisme : rapporter des faits.

les journalistes du vingt-et-un - ième siècle ont donc deux défauts :
faire part de leur position au travers de l'article (neutralité?)
faire part de méthode littéraires peu recommandées (qui est..?) en posant plus de questions qu'ils ne rapportent de réponses.

pour ma part, le fait que l'on puisse retrouver, en deux-mille-seize, un article politique dans Marianne, rédigé par un prétendu journaliste dont le nom n'est autre qu'une personnalité politique, candidate à l'élection présidentielle, est à la base de ce qui conduirait ce manque de neutralité à l'initiative immédiate et non réversible d'un boycott sans limite de fin par rapport au journal.

Du coup, je ne lis plus, j'analyse, et je remarque que ma haine envers les journalistes ne fait que de croitre. Et ca ne me dérange pas, de détester les journalistes, il s'agit ici d'un acte personnel contre des personnes effectuant mal leur profession, mais gardant l'optique d'une non-neutralité, ou anti-neutralité (ex: un journal nommé par la ponctuation) qui ne devrait plus avoir lieu aujourd'hui...

ah j'oubliais, si un article est neutre, il n'est plus sensationnaliste. Je vais me limiter à l'AFP dorénavant, sauf pour (basher) critiquer les articles me paraissant hors journalisme, donc dénués de neutralité.

Cette neutralité, qui semble avoir disparue aujourd'hui, était indispensable aux qualités du journalisme. On parle de plus en plus de politique, et noter que des politiques sont des journalistes reconvertis... pourquoi pas.
Noter que des politiques sont journalistes à temps partiel.. non.. la neutralité devrait etre inscrite dans le journalisme à l'instar de la sécurité l'est dans les transports en commun : obligatoire.
Il devrait etre interdit à toute personne politique d'exercer un métier de journalisme, et inversement.

pour ma part, journaliste ==> supposé etre le plus neutre possible. pour ma part, politique ==> supposé défendre ses convictions, le moins neutre possible.

j'entend donc par la que les deux professions sont à l'opposés l'une de l'autre sur leurs activités.

(Vinciane Jacquet)